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DROGUES ET GROSSESSE:

QUELLES CONSÉQUENCES ?

La consommation de drogues durant la grossesse comporte des risques pour le déroulement de celle-ci et pour la santé du bébé. Quels sont les effets de la drogue sur le bébé ?

Comment faire pour arrêter ?

Une consommation totalement déconseillée

Cannabis, cocaïne, ecstasy, hallucinogènes (LSD, champignons…), solvants, amphétamines ainsi que méthamphétamines et opiacés (héroïne, morphine, méthadone, etc.) font partie des drogues les plus communément consommées. Pour certaines drogues, les risques sur le déroulement de la grossesse et le développement du fœtus sont clairement identifiés. Pour d’autres, on ne dispose pas encore de toutes les informations. C’est pourquoi la prudence est de mise : la consommation de n’importe quelle drogue durant la grossesse est donc fortement déconseillée.

Quels risques pour le bébé ?

Lorsque vous consommez du cannabis ou toute autre drogue, votre bébé en consomme aussi car ces substances passent la barrière placentaire. Les complications dépendent du type et de la quantité de drogue consommée. Parmi les complications possibles, on retrouve :

Un syndrome de privation (manque) chez le bébé à la naissance peut aussi être provoqué par certaines drogues. Il se manifeste par des tremblements, des sursauts, une difficulté à s’alimenter ou encore des pleurs incessants. Ce syndrome est transitoire et est pris en charge par les équipes médicales. La drogue peut aussi entraîner des complications à plus long terme chez l’enfant telles qu’une hyperactivité, des troubles de l’apprentissage, des troubles du comportement...

Quelles complications ?

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Quelles sont les solutions ?

Arrêter la drogue n’est pas un processus facile. Certaines drogues, comme l’héroïne, nécessitent d’ailleurs une diminution progressive de la consommation, car l’arrêt brutal peut être fatal pour la mère ou pour le bébé. Il existe également des traitements de substitution pour certaines drogues. Ceux-ci permettent notamment d’éviter les effets de manque qui sont néfastes durant la grossesse et de stabiliser le comportement de la future maman. Les traitements de substitution permettent aussi de diminuer la prématurité, les risques de mortalité fœtale et les retards de croissance.

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